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Back From N.O.
Pierre Guicquéro est de ces musiciens effacés mais brillants qui peuplent les différents orchestres français de jazz: nous l’avons entendu au sein de l’Anachronic Jazz Band, du Paris Swing Orchestra, du Julien Silvand All Stars, des Be Bop Stompers, de Sac à Pulses, du Big Band de Jean-Loup Longnon… et du Montier Guicquéro Quintet (le MGQ!). Cette énumération, longue mais non exhaustive (car il est n’est pas rare de le retrouver à «faire des remplacements» au sein d’autres grandes formations), dit tout son talent et sa capacité d’adaptation aux contextes les plus divers, ainsi que de sa connaissance assimilée des univers musicaux du jazz. Il a d’ailleurs une bonne vingtaine d’albums à son actif en tant que sideman de formations plusieurs fois primées.
Arrivé à l’âge de raison et avant de souffler sa dernière bougie de quadra (il est né à Vitry-Sur-Seine en 1968) et profitant de l’opportunité d’enregistrer à l’opéra de Clermont-Ferrand, Pierre Guicquéro s’est enfin décidé à sortir de l’ombre rassurante du
musicien pour musiciens aux fins de réaliser en tant que maître d’œuvre cet album Back From N.O. Avec ce P.G. Project, il nous expose sans fard un panorama de son imaginaire musical avec pas moins de onze compositions personnelles sur treize que compte cet album (les deux autres étant empruntées à deux auteurs non négligeables, Ornette Coleman et Jérôme Richardson). Toutes ces créations, qui puisent à la meilleure tradition du swing, sont bien écrites. Les thèmes solides manifestent un réel sens de la mélodie. Sans être simples, les arrangements bien construits conservent une parfaite clarté. Ce septet sonne d’ailleurs souvent comme une grande formation («The Groove Merchant»).
Tous les musiciens de cette formation sont à féliciter pour la qualité de leur participation; les ensembles sont parfaitement équilibrés tout en étant joués avec une belle générosité. L’intervention de chacun en tant que soliste n’est pas moins remarquable. Le Toulousain Julien Silvand est particulièrement brillant («Marche à suivre», «Introduction Back from N.O.», «Back from N.O.», «Jambon, beurre, shuffle»). Franck Pilandon au ténor et au baryton («Eteignez vos portables») fait preuve d’une belle maîtrise instrumentale. Davy Sladek a un beau phrasé («Après le calme la tempête» et le
chase «March à suivre»). Bruno Martinez est un pianiste sûr; son accompagnement et ses liaisons sont parfaits; quant à ses interventions elles ont la belle élégance de la concision («C’est quand qu’on arrive»). Marc Verne est présent et bien présent («Marche à suivre», «Jambon beurre shuffle»). Dominique Mollet possède une très belle musicalité; c’est un contrebassiste qui mérite à être connu («Milled Quiet Moon»). Sa mise en place est remarquable et son accompagnement en duo avec Guicquéro sur la pièce d’Ornette Coleman, un modèle du genre, est l’un moment fort de cet album. Tout au long de son opus, le tromboniste fait montre de sa grande maîtrise instrumentale et d’un grand sens musical: excellent soliste, il sait également établir les équilibres musicaux.
Pour réaliser
Back From N.O., Guicquéro a dû, comme beaucoup d’artistes actuellement, faire appel à une souscription. Remercions les personnes qui ont permis l’enregistrement de ce magnifique album dans lequel tous les musiciens servent cette musique de qualité avec une ferveur amoureuse.

Félix W. Sportis
© Jazz Hot n°674, hiver 2015-2016


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La Montagne 23/10/2015

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Harmonie et jazz pour un concert hors du commun
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Ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes -

Le concert était annoncé exceptionnel et il a été mieux que cela ; « Harmonies et jazz », avec 70 musiciens a remporté un grand succès puisque près de 400 personnes sont venues découvrir les compositions originales de Pierre Guicquéro, adaptées pour ce moment avec l'harmonie et le brass mais aussi pour le concert qui a suivi avec le PG project.
Grand talent de compositeur
Un moment intense résolument jazz. Des morceaux musicaux parfaitement inconnus : La promenade des éléphants, Back from NO, Milled quiet moon, Express Sideral, Au Coin de la front Street ont aussi permis de découvrir le grand talent de compositeur de Pierre...

Centre-France La Montagne - avril 2014

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P.G. Jazz Project au Jazz Club de Savoie
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C'est avec VCs4U que le PG Project jazz septet nous fait rentrer dans son univers musical. Composition énergique au swing endiablé signée du leader de cette formation et tromboniste, Pierre Guicquero auteur de la quasi-totalité des morceaux joués ce soir.
Cette formation présente en 2011 au jazz club de Savoie revient avec de nouvelles compositions, enrichie d'une belle maturité après cinq ans de travail en commun. La partie cuivre est composée de Julien Silvand à la trompette et au bugle dont le jeu très New Orleans m'a fait entendre des sonorités proches d'un Lester Bowie qui œuvrait à la tête de l'Art Ensemble of Chicago Ce jeu est particulièrement mis en valeur lors du solo d'introduction de la cinquième composition jouée ce soir "Back from New Orleans".
Franck Pilandon officie aux saxophones ténor et baryton complété par David Sladeck aux saxophones alto, soprano et à la clarinette. Deux sax qui à maintes reprises se tireront la bourre et se lanceront dans une véritable joute musicale à l'ouverture de C'est quand échange qui prend fin brutalement, sans préavis, au moment le plus intense de la rixe, laissant flotter dans l'air un grand moment de silence.
Quatre cuivres à l'avant scène qui empruntent régulièrement les chemins des big bands comme dans The Groove Merchant seule reprise de cette soirée, morceau écrit par Jérome Richardson sax ténor qui composait le Thad Jones/Mel Lewis Big Band, formation qui a inspiré cette reprise.
Marc Verne, au jeu de batterie impeccable et Dominique Mollet à la contrebasse forment le socle d'une rythmique des plus efficaces. Un piano vif et malicieux, joué par Bruno Martinez complète cette formation.
On se laisse porter par les vagues successives de chorus qui s'enchaînent et se renouvellent comme autant de tourbillons de notes. Jeux musicaux propres aux formations riches en cuivre qui permettent de nombreuses alternances de couleurs. Quelques fois les morceaux portent des noms évocateurs : Le Blouse, Le Ré Grave, Amalgame Majeur ou March à Suivre et nous emmènent dans les différents courants musicaux que sont le bebop, le cool, dans un jazz au couleur latines de L'air de rien dont une deuxième version emprunte les chemins du mainstream. Les compositions sont entraînantes pleines de swing et comportent de belles mélodies. La sonorité de cet ensemble est ronde, chaleureuse, bien équilibrée. Une vraie partie de plaisir tant pour le public venu nombreux que pour les musiciens qui ne sont pas en reste pour nous faire rire au travers de leur dernière péripétie. Alors que, en route vers Chambéry vêtus de tenue de ville, histoire de prendre l'air des alpes, ils se lançaient à la découverte de la cascade de Crolles sur un chemin pentu rendu gras par la pluie, elle les rattrapa une fois arrivés au pied de cette cascade.
Cette balade vivifiante leur a peut-être apporté l'énergie qu'ils nous ont transmise ce soir et disponible sur leur superbe CD "Bleu Outre Mémoire".
Encore une excellente soirée grâce une programmation de qualité qui, à juste raison, attire de plus en plus de monde.

Philippe Morel - Jazz-Rhone-Alpes n°423, mai 2013

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le dauphiné
Chambéry | PG Project Jazz 7Tet a embarqué le public du jazz-club
Le Dauphiné - lundi 6 mai 2013

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PG Project au Rhinojazz(s)
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Lors de leur passage, en janvier 2011, à Grenoble et à Chambéry, PG Project avait soulevé l'enthousiasme. L'accueil du public du théâtre de verdure à Saint-Victor a été du même ordre. D'abord l'attente d'un groupe que l'on ne connaît pas, ensuite la surprise devant la qualité des musiciens et des compositions et enfin l'enthousiasme devant ce groupe qui sonne admirablement.

C'est un bijou de septet avec un son terrible dans le sens où il suscite une émotion profonde, un bloc sonore sculpté dans un granit rare et qui rutile de mille feux.
Dès le premier morceau, VCs4U, les saxophones embrasent le public, les cuivres crachent des flammes et la section rythmique embarque tout le monde à un train d'enfer. Après cette course à 240 à l'heure, une petite balade, sur une route départementale, N°8, nous permet de souffler un peu avant de repartir pour de folles randonnées à pleine vitesse.
Au milieu de ces alternances d'explosions et de calmes avant les orages, deux merveilleuses ballades, Mélancolie et November Encounter. La première est jouée en trio, un long solo de trombone nous laisse pantelants aux mains du contrebassiste puis du pianiste qui nous enfoncent à leur tour un peu plus dans la noirceur, enfin le final, en trio, reste très sombre, jusqu'au dernier accord du piano, la dernière note que nous lance Bruno Martinez, en forme de catharsis, comme un appel à notre résilience. Le reste du concert est de la même eau (comme on dit en parlant de diamant): une succession d'émotions fortes et de sensations fines, non dénuées les unes et les autres de profondeur.

Pierre Guicquéro avait fait le choix de jouer acoustique avec juste un renfort d'amplification pour la contrebasse. Ce choix qui aurait pu paraître préjudiciable au piano sur les premiers titres s'est révélé judicieux par la suite. Le contact direct entre les spectateurs et les artistes crée une atmosphère particulière, la relation est sans intermédiaire, le public bénéficie de l'ambiance chaleureuse que le leader et compositeur suscite entre les musiciens. On prend ainsi conscience de la formidable écoute qui règne à l'intérieur du groupe.
Sur le plan musical, tout est bien en place. Les compositions de Pierre Guicquéro inspirent visiblement les musiciens, on sent qu'ils ont épuré leur chorus jusqu'à ne garder que le sensible et l'inventif et les émotions sont directement perceptibles.

Après avoir entendu PG Project, on se dit qu'il n'est pas étonnant qu'il soit programmé sur France musique et TSF Jazz et cité par Alex Dutilh, Xavier Prévost ou Jean-Charles Dukhan dans les émissions de ces deux radios comme l'un des meilleurs représentants français de ce type de formation.

Michel Mathais - Jazz-Rhone-Alpes n°379, juillet 2012

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Villes sur Auzon
LA PROVENCE, juillet 2012

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Revue du Lion’s Club

[...] Pierre Guicquéro en a signé les compositions. Des œuvres qui font preuve d’un bel éclectisme. Fidèles à l’esprit du meilleur jazz, elles font appel aussi bien au hard-bop qu’à des sonorités néo-orléanaises, le tout soutenu par une rythmique solide et efficace. Les parties écrites sonnent avec rondeur, cohésion, et n’oublient pas de swinguer. Les solistes improvisent avec une grande liberté et une belle invention mélodique. Pierre Guicquéro sur la pièce intitulée Mélancolie, accompagné superbement par le piano de Bruno Martinez et la contrebasse souple et chantante de Dominique Millet, se livre à un long et magnifique solo sur tempo lent avec une sonorité profonde, chaude et colorée aux tonalités romantiques. Coup d’essai, coup de maître. A suivre.

Pierre Schavey, Lion En Français n° 642, fév 2012
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blogdechoc

Avec ses Be-Bop Stompers, Pierre Guicquéro joue des standards de bop à la sauce néo-orléanaise, mais c’est à la tête de son PG Project, formation de sept musiciens comprenant quatre souffleurs que Pierre, tromboniste et auvergnat, donne vie à ses propres compositions. Des morceaux festifs et joyeux, comme en témoigne le titre Bleu Outre Mémoire qui donne son nom à l’album. Confiés aux voix mélodiques des cuivres et des anches, ils s’enracinent dans l’histoire du jazz. Le blues, le jazz néo-orléanais tendent la main à un hard bop funky et convivial dont la virtuosité est toujours musicale. Pierre est aussi un arrangeur plein de ressources qui mêle habilement les timbres des instruments dont il dispose. Outre son trombone, le PG Project comprend un trompettiste qui joue du bugle et deux saxophonistes qui pratiquent plusieurs instruments ce qui diversifie les combinaisons et les couleurs sonores. Une excellente section rythmique avec piano (Bruno Martinez) complète le groupe dont les notes bleues de leur disque n’oublient pas de swinguer. (Paru le 4 avril).

Pierre de Chocqueuse, juillet 2011

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Le 20h de TSFJAZZ
"Une musique à la fois ludique, intelligente et vraiment communicative, en un mot très très Jazz !"
Jean-Charles Dukhan (TSF Jazz)


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Show case PG Project : du jazz sous toutes ses formes
Il est des signes qui ne trompent pas. Quand les badauds s’arrêtent par curiosité, puis restent finalement le temps qu’il faut pour apprécier plusieurs morceaux, c’est que la musique est bonne : le groupe de jazz PG Project se produisait, mercredi, sur la scène de la FNAC pour un show case tout en nuances.
Quatre cuivres et une section rythmique : sept musiciens au total, unis par une évidente complicité et un plaisir communicatif de jouer ensemble, distillent quelques morceaux de leur dernier album autoproduit « Bleu Outre Mémoire », sorti cette semaine après deux ans de préparation.
À la tête de la formation, Pierre Guicquéro signe des compositions toujours très soignées, aux couleurs et aux rythmes variés, prouvant ainsi qu’une même formation peut produire un jazz multiforme aux influences diverses dans le plus grand respect des fondamentaux. Les parties improvisées, que s’approprient à tour de rôle des musiciens rompus à l’exercice, ne manquent pas d’inspiration.
L’ensemble dégage à la fois une grande force de caractère et une sensibilité pleine de fraîcheur


La Montagne - avril 2011
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"Tu veux du jazz ? En voilà !
LA 2DEUCHE Salle comble hier, à Lempdes, pour le concert de PG Project
Le PG Project a entraîné le public de la 2Deuche dans les méandres du jazz. Les sept musiciens ne cachent pas leur plaisir de jouer et de faire partager cette musique plurielle.
Tour d’horizon de la planète jazz avec le PG Project qui fêtait, hier, la sortie de leur nouvel opus Bleu Outre Mémoire.
Sur scène, le septet aborde les mille facettes de cette musique avec le même et énorme plaisir ; qui, comme le rire, est communicatif. Et la 2Deuche, pleine à craquer, a réussi à monter dans les tours sur les titres les plus rythmés. Du bebop au cool avec un petit détour par la Nouvelle Orléans. Le cultissime In the mood passe furtivement en mode free. Même le funk en prend pour son grade. L’ensemble n’est pas forcément cohérent mais toujours généreux. Un jazz assez carré avec des parties écrites complexes, quasi virtuoses, très bien maîtrisées par les musiciens.
Deux ans de rodage (depuis la création du groupe) ont laissé de bonnes traces dans les doigts. Dans l’avalanche de notes, les harmonies parviennent à sonner. En bon chef de projet, Pierre Guicquéro donne beaucoup d’inspiration à tout cela. Ses solos (trop rares !) comme dans la balade Mélancolie confirment son talent d’improvisateur à la recherche de l’essentiel.
Quant à ses qualités de compositeur, elles sont là aussi indiscutables."



La Montagne - février 2011

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P.G. Project Jazz septet au Jazz-Club de Savoie : Périple Alpin : la suite.


"La vertu est un moyen terme entre deux vices et à mi-chemin des deux. (Virtus est medium vitiorum et utrimque reductum)" (Epîtres) Horace 65-8 av J.-C.

PG Project 7 tet ? Quid de cette dénomination, sur le papier du programme, rien de bien emballant, que dissimule une aussi obscure appellation ? Cette formation est de par sa composition très classique, une section de cuivres de quatre membres, Pierre Guiquero (tromboniste) et fondateur/leader, compositeur du groupe, David Sladek (saxophoniste alto et clarinette), Franck Pilandon (saxophoniste ténor et soprano), Julien Silvand (trompette), la rythmique est assurée par Dominique Mollet (contrebasse), Marc Verne (batterie), et Bruno Martinez (piano et sideman).

Dès les premières mesures, on entrevoit de suite que la soirée ne va pas être triste, en effet, l'ensemble de Pierre Guiquero ronfle et tourne comme ces antiques machines à vapeurs d'antant, les sons qui s'en dégagent sont puissants sans être violents, mélodieux sans être obséquieux, et remarquablement harmonieux. Il y a une intéressante cohérence musicale dans les interprétations : The Roadkill Café et VCS4U ouvrent le bal, et tout de suite se confirment les impressions premières, ça swingue, ça décoiffe en diable, le tout est de bonne facture. Le plaisir de jouer des interprètes est capté par le public et celui n'a pas tardé à entrer dans le dialogue proposé. Suivront Mélancolie, Le Ré Grave, Dernier Essais, Amalgame Majeur, Bleu Out Mém, Saut d'une Heure. Tout est dit dans les titres des compositions, obscures ! Certainement pas dans l'exécution, tout un chacun s'offre au public et lui propose une thématique harmonique qui voit les prises de chorus se succéder, s'entrechoquer aussi parfois, tout cela dans un apparent désordre musical, voir les improvisations des deux saxophonistes qui se livrèrent à un beau duel en début du second set dans un registre issu d'une cavalcade de morceaux aux origines aussi incertaines que diverses, le tout à la stupéfaction des autres membres du groupe mais au grand ravissement des spectateurs déjà bien rassasiés en émotions et en surprises.

Mais nous n'en étions qu'aux amuse-bouches en quelque sorte, la déferlante arriva au second set (voir plus), N° 8, C'est quand, Machin n°1, November Enc., Express Sidéral, Trace de G., Monster & Marvels3 furent tirés de la même veine, le temps s'écoule et à la fin de ce spectacle, on est surpris de devoir se quitter, En attendant Zoé et Blues Walk laissèrent éclater les dernières notes de PG Project 7tet.

Nous fûmes véritablement heureux de découvrir un ensemble de cette qualité. Programmé au Jazz Club de Grenoble la veille, il reçut un accueil aussi chaleureux par le public grenoblois, au point que certain d'entre eux et pas des moindres firent le déplacement à Chambéry afin de combler visiblement un manque ! Et ils ne furent pas déçus ! Ainsi s'achève le second périple alpin de ce groupe d'origine auvergnate, gageons que leur passage aura laissé d'agréables souvenirs et qu'ils ne tarderont pas à faire reparler d'eux dans un proche avenir.

Alain Bailly
Jazz-Rhone-Alpes.com n°267 (24/01/11)

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PG Project aux sources du jazz

Ce vendredi, le public de la cave du jazz-club n'en finissait pas de siffler d'admiration et d'applaudir le fabuleux septet de Pierre Guicquéro. Quatre cuivres, une contrebasse, un piano et un batteur, jouant comme on respire sur un jazz funcky, soul, métissé, mélancolique, enthousiasmant, dans une présence pleine et chaleureuse.
Œuvrant aux sources du grand Duke Ellington et des musiques post New-Orleans, Pierre Guicquéro au trombone, Davy Sladek aux sax alto et clarinette, Franck Pilandon aux sax ténor et soprano, et Julien Silvand à la trompette et au bugle multiplient les dialogues tenus et improvisés, offrant des délires drôles et si talentueux que le sourire était sur toutes les lèvres. Bordés par le rythme de Marc Verne, batteur épatant, le grave de la contrebasse sur laquelle Dominique Mollet imprime une magistrale partition et épuré par le toucher précis et incroyablement inspiré de Bruno Matiez au piano, toute l'émotion et le plaisir pouvaient aborder. Le calme des balades rompant avec l'énergie des thèmes et la complicité sans failles des sept musiciens ont offert un plaisir énorme au public.

Le Dauphiné Libéré - janvier 2011



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"le P.G. Project Jazz Septet veut dépasser les clivages de styles et d'époques, rassembler les tenants de la grande formation pétillante et ceux de l'improvisation monodique. Patron certainement très dirigiste, mais partageur, d'une formation techniquement irréprochable, il est également compositeur de l'ensemble de son répertoire[...] Un zeste de l'esprit New-Orleans dans l'inspiration originelle, un oeil sur Duke Ellington, un regard en coin qui n'entend négliger ni les orchestrations façon Carla Bley ou Martial Solal des années 70 / 80 ni les grandes plages de liberté d'improvisation laissées aux souffleurs : le challenge est ambitieux, la matière consistante"

b.fz., Dernières Nouvelles d’Alsace - mai 2010


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"Il est réjouissant d'entendre sept musiciens auvergnats s'exprimer avec une telle pertinence en puisant dans un héritage musical authentique tout en étant tourné vers l'avenir.
Significatif de cet esprit d'ouverture, Pierre Guicquéro (compositions-trombonne) assume pleinement. Expansif mais sans exubérance, le PG PROJECT ne choisit pas entre tradition et modernité. Avec intelligence et connivence évidente, les membres de ce septet n'hésitent pas à "rentrer dedans" embrassent un jazz d'hier (avec clin d'œil à La Nouvelle Orléans) et celui d'aujourd'hui (arythmique et imaginatif)
Présence, maîtrise des musiciens, il faut dire aussi, que Pierre Guicquéro a su s'entourer ! Du coup ça sonne, c'est expressif, réconfortant (il y a des talents en Auvergne)
Alors continuez, la suite s'annonce prometteuse."

Jean-Paul Bardot, directeur du festival JAZZ DANS LE BOCAGE - Rocle


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"Le projet de Pierre Guicquéro et de son septet conçu pour le festival Jazz dans le Bocage, a fait mouche. Cette formation a trouvé sans nul doute, un style, un son, une vraie personnalité.
Les allusions au RH Factor de Roy Hargrove ne manquent pas de subtilité et Pierre Guicquero sait en sortir au bon moment pour jouer sa propre musique.
Les musiciens de la section rythmique (Marc Verne à la batterie, Pascal Fauny à la contrebasse, Yannick Chambre au piano) ne se contentent pas de donner une belle assise aux solistes mais s’expriment également avec bonheur dans leurs chorus..
Les compositions originales du PG Project permettent à Franck Pilandon (saxophone ténor), Davy Sladek (saxophone alto) et Julien Silvand (trompette) d’exprimer tout leur talent et leur vitalité d’improvisateurs.
Quant à Pierre Guicquéro dont on connaissait la maturité de phrasé et la qualité du son, il se révèle comme un compositeur plein de ressources et d’originalité."

Daniel Desthomas, président du festival JAZZ EN TÊTE – Clermont-ferrand


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Du jazz, rien que du jazz, et le meilleur!
"Des artistes d'une excellence rare, qui ont offert, hier soir, une programmation des plus éclectiques, mais une fois encore, des plus efficaces. [...] D'inspirations diverses oscillant entre jazz et funk, le septet transporte avec son jeu dansant, énergique, un soupçon rétro dans les ballrooms de New Orleans. Ces sept-là ont le swing, qu'on se le dise !

Julie Ho Hoa, La Montagne - 26 octobre 2008


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« Initié par l'inventif tromboniste Pierre Guicquéro, le PG PROJECT rassemble quelques uns des meilleurs musiciens auvergnats sur des compositions brillantes et acérées. Cerise sur le gâteau, les musiciens complices s'en donnent à coeur joie dans des solos endiablés ou tout en délicatesse et l'ensemble sonne aussi parfaitement. Entre jazz et funk, entre groove moelleux et mélodies superbement arrangées, le PG PROJECT réjouit l'oreille. »

Philippe Mougel, directeur de « la Baie des Singes » Cournon


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"Je ne voulais pas rater ce rendez-vous à Meillard [...]
Compositions intelligentes, variées, originales sans être déroutantes. Interprétation brillante de tous."

Guy Cordelier, président du Jazz Club de Moulins


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"Bon travail du groupe, homogène, inventif [...]"

Josette simonet, présidente des Amis du Jazz de Montluçon